Tout d'abord bonjour, on vous surnomme le Roi Lézard vous pouvez nous expliquer pourquoi ? Quel est votre nom ?

Le roi Lézard est le surnom d’un chanteur des années 70 (Jim Morrison) Qui l’a repris. Mon vrai prénom est Nyko (Nicolas Bernard)

Quel est votre parcours ?

Depuis toujours j’adore le tatouage. Le dessin a toujours été ma passion. Je dessinais des tatouages pour moi, pour les copains. Il y a 5 ans, j‘étais chef de chantier en travaux public. J’ai eu une maladie qui a nécessité deux ans d’arrêt. Pendant ces deux ans, je me suis mis à fond dedans, encouragé par ma femme et c’est parti comme ça. Je fait parti du SNAT (Syndicat National des Artistes Tatoueurs)

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Comment s’est créé votre lien avec les Escales ? Comment êtes-vous devenu partenaire ?

Par connaissance. Par le biais de jeune créateur

Expliquez-nous un petit peu comment ça va se passer sur le festival ? Qu’allez-vous proposer ?

Je propose des tatouages flash. Il y a des tatouages pré-définis.

 Comment vous est venue cette passion ?

Depuis tout petit j’aime dessiner.

Où exercer vous votre métier ?

Chez moi… J’ouvre bientôt au centre-ville, avenue de la République.

 On a découvert une super bloggeuse grâce au festival. Clémence Priou que l'on appelle « La Nazairienne », nous a accordé un petit peu de son temps pour une interview. C'était une super rencontre pour nous! Jeune femme dynamique et ambitieuse, elle nous a épaté par sa volonté et son attachement à Saint-Nazaire.  

Est-ce qu’on peut se tutoyer ?

 Oui bien sur !

 Tout d’abord qui es-tu Clémence Priou ? Quel est ton parcours ?

A 18 ans je suis partie faire mes études de communication pour être attachée de presse. Après mon diplôme,  j’ai bifurqué pendant deux ans en télévision où j’ai été journaliste sur des émissions de télé en charge de rechercher des sujets, les écrire... Enfin caméraman pour France 3, je m’occupais du patrimoine de certaines villes de France.

 Après 10 ans à Paris tu reviens à Saint-Nazaire… Explique nous les raisons de ce choix ?

 Après une longue période vécue à Paris, je suis revenue m’installer ici malgré les avis divergents de mon entourage. J’en avais assez d’entendre ses remarques et en même temps j’avais du temps libre donc je me suis dit autant concilier les deux, mettre ce temps libre à profit dans le blog et puis défendre un peu la ville. Je voulais montrer que Saint-Nazaire ce n’est pas que le chantier,  une ville triste, et qu’on peut être une  jeune fille de 30 ans dynamique et prendre le pari de revenir vivre ici. J’ai sciemment choisi Saint-Nazaire, je trouvais que le potentiel y était grand. 

Quels sont pour toi les points positifs de Saint-Nazaire ?

 Je revenais à Saint-Nazaire pour les vacances car j’ai de la famille ici. A force de revenir, j’y ai trouvé un art de vivre et une douceur de vivre que je n’avais pas à Paris. Je trouvais que c’était un cadre idyllique, il y a une offre en terme de transport et de culture. Je trouve que c’est une ville qui bouge contrairement à ce que l’on dit. Je trouvais que des avantages à cette ville. Cela me semblait évident de revenir vivre ici.

Quel regard as-tu sur la jeunesse Nazairienne ?

Ils ont envie que leur ville évolue, que ça bouge. Ils sont fiers et ils aiment leur ville.

 Comment le lien entre toi et les escales s’est-il fait ?

Samuel (responsable communication des escales prend la parole) : « C’est moi qui ai contacté Clémence via Twitter. J’ai vu qu’elle communiquait pas mal sur la ville, avec un regard positif qui n’était pas un regard de médias traditionnels et j’ai trouvé ça intéressant. Je l’ai invité à la conférence de presse des escales et du coup elle fait partie de mon fichier presse. Je laisse Clémence communiquer avec son avis et son regard sur le festival »  Clémence dit : « Je suis un relais d’information. J’ai une liberté de ton sur le blog et c’est ça l’avantage. »

 Quel est ton sentiment sur ce festival ?

Que du positif ! Je suis le festival depuis plusieurs années déjà. Mon dernier festival remonte à 2013. Pour moi c’est l’évènement incontournable à Saint-Nazaire aujourd’hui. Je trouve fou qu’il y ait un évènement comme ça à Saint-Nazaire. C’est quand même un évènement qui draine un nombre incroyable de spectateurs. 50000 personnes sont attendues cette année !

 Un petit mot pour les bloggeurs…

Je trouve ça super qu’il y ait un blog qui leur soit dédié. C’est un joli projet !

 Super moment pour nous ! Invitées à la réunion des escales. Le directeur en personne, GERALD, nous a donné une interview. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on a appris beaucoup de choses. Très spontané et accessible, il nous a accordé un peu de son temps. Un grand merci à lui. 

Comment a été créé le festival ?  

Au début c’était les fêtes de la mer qui était gratuite avec un peu de musique,
une fête foraine et animation. Elles ont été arrêtées et le festival a donc
commencé en 1991. Et il s’est orienté vers les musiques du monde. Il était sur
deux jours et le premier week-end d’août.
 

Quel est votre parcours personnel ?  

J’ai été instituteur pendant 7 ans, mais aussi musicien (bassiste dans un
groupe) « LES THUGS ». On a fait des disques des tournées, des concerts… J’ai
ensuite arrêté les deux, et je suis parti faire un tour de monde pendant 2 ans.
Je suis devenu directeur d’une salle de concert à Anger «le Chabada », 7 ans
plus tard directeur d’une salle à Reims «  LA CARTONNERIE » et d’un festival
électronique « ELECTRICITY » pendant 15 ans. Et là je suis directeur du festival      depuis 1 an.

Comment l’équipe des Escales s’est créé ?
 

Au début il y avait juste le directeur ensuite l’équipe c’est petit à petit étoffé.
En parallèle il y a eu l’ouverture du VIP et donc un renforcement de l’équipe
des escales (passage de 1 personne à 16 aujourd’hui).L’ équipe se réparti entre
ceux qui s’occupe du festival, ceux qui sont au VIP et ceux qui font les deux.

Qui est le créateur ?   

PATRICE BULTING maintenant adjoint tourisme

Il y a beaucoup de changements entre 2015 et 2016. Pourquoi ces

grands changements ?  

Les changements sont nécessaires je pense pour s’adapter à son époque, aux
envies de l’équipe et des téléspectateurs. Sur la question des 2 aux 3 jours ;
C’est une très grosse infrastructure. On monte une ville durant le festival
(20000 personnes par jour).On voulait donc faire profiter d’un jour de plus aux
téléspectateurs. Pas le même public sur les 3 jours, le dimanche plus familial.

Pourquoi l’Afrique du sud cette année ?  

Chaque année on fait un focus. On regarde tous les focus des années
précédentes, en partant de sa on regarde aussi l’actualité musical. Il y a des
pays ou des villes ou à un moment donner il y a un bouillonnement culturel, il
se passe quelque chose C’était le cas l’année dernière au Chili ou il y a eu une dictature et ils sont sorti de cette dictature et puis du coup il y a eu une
effervescence culturelle. Et en Afrique du sud il y a une scène musicale de plus
en plus connu, et sa nous a semblé judicieux de faire un focus sur l’Afrique du
sud, pays qui n’avait jamais été mis à l’honneur. Sa nous a paru être le bon
moment pour faire se coup de projecteur.

Comment trouvez-vous l’idée des thèmes ?  

Par rapport à l’actualité musical, les pays où il se passe quelque chose. On va
trouver des nouveaux artistes avec le programmateur. Ex Native Young

Les valeurs du festival ?

- Une curiosité musicale

- Un spectre assez large (moderne, traditionnelle, tous les styles artistiques)

- La qualité ; faire un festival ouvert au plus grand nombre

-La diversité des spectateurs (accepté par tous)
   

-Focus ; Faire connaitre

Un petit mot pour les visiteurs du blog …

Bienvenue ! N’hésitez pas à venir, c’est un beau festival !